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Mélissa Blais

Professeure au département de sciences sociales de l'Université du Québec en Outaouais

Je m’intéresse aux mouvements sociaux, aux contremouvements et à la place des émotions dans la contestation collective. J’ai plus précisément travaillé sur les effets du contremouvement antiféministe sur le mouvement féministe québécois. Les impacts des stratégies et tactiques antiféministes que j’ai documentés sont de divers ordres, qu’ils soient externes au mouvement (notamment sur les alliances avec des décideurs politiques et le soutien aux femmes victimes de violence) ou internes à celui-ci (dont les effets sur l’engagement et sur le travail d’intervention). Je me suis également intéressée aux effets de la peur sur l’engagement des féministes au Québec et en Suisse romande. Cette enquête m’a notamment permis de démontrer que la peur a des effets contrastés sur l’engagement des féministes. Autrement dit, loin de produire des effets de désengagement sur l’ensemble des féministes, la peur agit régulièrement comme un moteur de l’engagement des féministes. Enfin, je travaille également sur les questions de violences contre les femmes (dont le harcèlement de rue) et sur les mobilisations féministes qui visent à contrer ce phénomène. En termes de publication, j’ai notamment à mon actif le livre “J’haïs les féministes" : le 6 décembre 1989 et ses suites et la co-direction des ouvrages collectifs Le mouvement masculiniste au Québec : L’antiféminisme démasqué et Retour sur un attentat antiféministe : École Polytechnique 6 décembre 1989, parus aux éditions du remue-ménage

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